Dans les embouteillages de Kaboul
Jeudi 1 pm, sortie des fonctionnaires (ramadan oblige), on est bloqué depuis 40 mn à un carrefour. Dans la rue, c’est l’anarchie. D’une une voie on est passé à 5, les coups de klaxon sont de plus en plus nombreux et de plus en plus longs et au milieu du croisement, même un vélo ne peut plus passer.
Dans ces moments là, on a toujours l’impression qu’il n’y a pas de solution et que l’on va passer la nuit ici mais ça finit toujours par se décanter miraculeusement.
Dans la voiture à côté de nous, un koko rouspète, râle et finit par sortir de la voiture. « Tiens il va finir à pied », me dis-je. Pas du tout, le koko va voir les flics quasi endormis du check point et commencent à les réprimander. « Mais vous ne voyez pas que c’est le bordel, au lieu de rester là à vous prélasser vous ne pourriez pas aller aider » (Plus une interprétation de ma part qu’une traduction). Et voilà koko, au milieu du carrefour en train de réguler lui-même la circulation et remonte satisfait dans sa voiture qui enfin peut rouler !
Ce sont ces situations toujours un peu surprenantes que j’adore dans ce pays.